Le collectif « Animalista » n’existe plus en tant que tel.
Le blog ne sera plus mis à jour.
Quelques liens :
Le collectif « Animalista » n’existe plus en tant que tel.
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Une après-midi vegan est organisée au Radeau, lieu politique éphémère
le Jeudi 3 mai, au 47 rue Bruat à Brest.
12h : Cantine Vegan
15h : Projection du film « Bold Native »
17: Assemblée du Radeau
19h : Concert avec Mohawk, Ravacholians, Broken, Royalties
Le film Bold Native
Bold Native est un film indépendant qui retrace l’histoire d’un activiste
du Front de Libération Animale, Charlie Cranehill, recherché par le FBI
pour terrorisme domestique.
Parallèlement, le film suit une personne en faveur non pas de la
libération animale, mais de la protection animale.
Il pose la question de la violence et de son utilisation, en interrogeant
notre monde capitaliste et ses rapports aux animaux, aux autres et à la
répression qui accompagne toute contestation.
Le film adopte un discours pro-végan et résolument en faveur des actions
du Front de Libération Animale tout en laissant la place au discours
«welfariste» (pour l’amélioration des conditions d’exploitation des
animaux) – mais en le critiquant, et il renvoie à cette immanquable
contradiction entre réformistes et révolutionnaires.
Critique du film par le collectif Les Panthères Enragées :
http://www.pantheresenragees.org/le-film-bold-native
Interview du réalisateur par le site La Terre D’abord :
http://www.laterredabord.fr/?p=4292
Site du film :
http://boldnative.com/
Le foie gras, cette « tradition » barbare suscite une opposition assez forte dans le milieu animaliste breton. En ville, les passants sont régulièrement interpellés par des images chocs et happenings sur la question des « droits » des animaux. En Bretagne, qu’en est-il de cette forme d’exploitation des animaux ?
Canards et oies sélectionnéEs pour être exploités
Les canard les plus fréquemment gavé sont les « mulards », issu du croisement de deux canards domestiqués : un canard de Barbarie (non migrateur) et une cane domestique (cane de Pékin ou cane de Rouen), l’animal est stérile. Plus marginalement, les éleveurs exploitent des oies landaise.
Le gavage
Seuls les canards mâles sont utilisés, les femelles sont généralement éliminées après leur naissance (gazées ou broyées ),. A l’âge de 12 semaines, sont enfermés, pour 87% d’entre eux en cages de batterie pour y être gavés deux fois par jour, pendant une douzaine de jours. Cette suralimentation entraîne des blessures et des maladies, et 1 million de canards meurent en période de gavage. (source Association L214 / Stop Gavage)
Un produit industriel
Si le foie Gras est présenté comme produit « traditionnel », il est surtout très lié au développement de l’industrie agro-alimentaire à partir de la révolution industrielle. Ainsi, l’invention de l’appertisation pour conserver les aliments a favorisé le développement d’une production en Alsace et dans le Sud-Ouest de la France.
En Bretagne
Depuis le milieu du 20eme siècle, la production de foie gras s’est étendue. 5% de la production française est bretonne. Quatre groupes y contrôlent la filière : Euralis Gastronomie Bretagne, la SICA (Société d’intérêt collectif agricole) Foie Gras 35 et le groupe LDC (Lambert, Dodard, Chancereul).
Hausse de la consommation
Malgré les controverses sur l’aspect du « bien être animal », l’industrie du foie gras se porte bien, Ouest-France indiquait en décembre : « C’est une valeur sûre, appréciée par huit Français sur dix ». La tendance est d’ailleurs à banaliser le foie gras comme un « produit festif » se consommant en dehors des fêtes de fin d’année.
Luttter contre la barbarie
Au niveau politique, des actions symboliques comme celle menée récemment par NEA à Nantes pour sensibiliser à la cruauté du gavage permettrons éventuellement une conscientisation de certaines personnes. Mais elles ne s’attaquent pas directement aux responsables de cette industrie barbare. De même, la promotion de différents « Faux gras » (pâtés végétaux), en pariant sur une dynamique de achat éthique des consommateurs est largement insuffisante face à l’artillerie que possède l’industrie du foie gras. Cela conduit même les personnes conscientisées dans une impasse, en les détournant d’une démarche radicale, qui seule conduit vers la libération animale.
Dans cette optique, le veganisme doit rompre avec les « traditions » barbares pour amener une culture positive. Plutôt que d’ « imiter » des produits à base de chair animale, il s’agit de mettre en avant une cuisine véritablement révolutionnaire.
Le Samedi 3 décembre se tenait à Brest, à la Penfeld, la cérémonie de l’élection Miss France 2012, retransmise sur TF1. Elle a été suivie par 7,7 millions de téléspectateurs.
Miss France, un événement au service de différentes dominations ?
Le site féministe Pénélop.fr, affirme que Miss France 2012 « baigne dans une culture pré-fasciste ». Une culture pré-fasciste, c’est à dire un préalable nécessaire à l’acceptation de la barbarie.
Cet événement s’inscrit en effet dans une logique de domination à la fois élitiste et patriarcale :
Enfin, cet événement fait partie de l’entreprise de normalisation des individuEs et de leurs comportements dans la société de consommation.
Quel rapport avec l’antispécisme et la libération animale ?
Il se trouve que la nouvelle Miss France est présentée comme comme « végétarienne depuis ses 3 ans », prenant la « défense des animaux ». Elle a aussi exprimé le souhait de soutenir la Fondation Brigitte Bardot pendant son règne. Des positions qui sont présentées comme allant dans le « bon sens » pour les animaux, mais est-ce si sûr ?
Miss France ne rime pas avec libération animale
Son engagement est d’abord individuel, dans une vision de la protection animale très courante en France : « Plus jeune, mon rêve, c’était de pouvoir sauver les animaux. Jusqu’à maintenant, je menais un combat à mon échelle en étant végétarienne.».
Une première contradiction : en étant végétarienNE, on ne combat pas l’exploitation animale, on y participe :
Boire du lait, manger des œufs, c’est accepter pour cette consommation l’exploitation des vaches, des poules (enfermement, traumatismes, et mise à mort pour récupérer leur chair). C’est aussi accepter que les veaux soient séparés de leur mère et envoyés à l’abattoir, que les poussins mâles soient broyés ou gazés en masse car non rentables. Enfin, se déclarer « végétarienne » est même abusif dans le cas de Delphine Wespiser , car elle affirme avoir « cédé à la tentation et mangé du poisson » , « tellement savoureux en Bretagne».
Son message, « qu’il ne faut pas abandonner ses animaux. », s’inscrit la vision charitable de ce type d’événement médiatique, où il n’y a pas la volonté de prendre les problèmes à la racine.
Dans cette logique de « bons sentiments », la Miss France a incité à donner pour le Téléthon. se plaçant dans une autre contradiction, celle de cautionner, même indirectement, l’expérimentation sur les animaux.
Delphine Wespiser, met ici en avant un « combat », sans faire preuve de cohérence : lors d’une interview sur NRJ, elle appelait les françaisEs à « ne pas abandonner leurs animaux pendant les vacances, ne pas jeter leur chewing-gum dans la rue ou cracher, faire le tri sélectif. ». Propos tournés en dérision par les animateurs (des hommes donc) de l’émission.
Protection animale et xénophobie
Delphine Wespiser avait annoncer vouloir soutenir la Fondation Brigitte Bardot, considérant sa fondatrice comme un modèle. Brigitte Bardot qui est dans une logique de « protection animale », (« lutte contre toute forme de souffrance animale » sans pour autant vouloir mettre fin à la domination des humains sur les autres animaux), avec une vision misanthrope (propos xénophobes et réactionnaires, campagne « anti abattage rituel » de sa fondation). De ce fait, même involontairement, la nouvelle Miss France cautionne le racisme de son « modèle ».
Miss France, une position de représentation
La nouvelle Miss France espère profiter de la médiatisation de son statut pour promouvoir les causes qui lui tiennent à cœur. Cependant son action risque d’être fortement limitée. Sur la page Facebook de l’AVF (Association Végétarienne de France) unE internaute fait remarquer que la Miss France « va devoir faire le salon de l’agriculture, pas mal de foire au boudin et autres joyeusetés du genre ».
Delphine Wespiser peut certes avoir un « tempérament de feu », « oser dire ce qu’elle pense », elle doit se conformer à un certain modèle. En respectant les règles imposées par les organisateurs du concours, son rôle s’inscrit parfaitement dans le moule d’une société qui légitime la domination du « plus fort » (riche, homme, hétérosexuel, blanc, en bonne santé, de culture dominante) : domination des hommes sur les femmes, des humains sur les autres animaux…
Sexisme et Spécisme : la politique sexuelle de la viande
Dans une interview sur Subject.fr, le journaliste pose cette question : «Un concours qui vise à sélectionner la plus jolie fille n’est-il pas comparable à l’élection de la plus belle vache au salon de l’agriculture ?».
On a donc sur un même plan la «la plus jolie fille »et « la plus belle vache » :
Pour les vaches, cette étape dans la sélection de caractères physiques et génétiques pour intensifier leur exploitation est transformé dans cette phrase en « concours de beauté ».
Les participantes du concours Miss France, sont quant à elles ramenées à une catégorie jugée inférieure dans notre société. Assimilées à des « animaux », avec la figure de « bêtes à concours », qui « justifie » du coup la domination masculine .
Les spécificités de chaque oppression sont niées. Au final, ni l’oppression que subissent les femmes dans le concours Miss France, ni celle que subissent les vaches lors des concours agricoles n’est remise en question. Au contraire, les oppressions individuelles sont renforcées :
« Les animaux sont devenus des référents absents, dont le sort est métamorphosé en une métaphore de l’existence ou le destin de quelqu’un d’autre. Métaphoriquement, le référent absent peut être quelque chose dont la signification d’origine est rabaissée car elle est absorbée dans une hiérarchie différente de sens, dans ce cas le sens original de destin des animaux est absorbé dans une hiérarchie centrée sur l’humain. »
(Carol J. Adams. Sexual Politics of meat, p 67)
« La structure du référent absent dans la culture patriarcale renforce les oppressions individuelles en rappelant toujours les autres groupes opprimés. »
(Carol J. Adams. Sexual Politics of meat, p 69).
[Plus d’information sur la politique sexuelle de la viande et le principe de référent absent dans cet article du site Pelenop.fr : « Oppression des femmes et oppression des animaux : même combat ! »]
Soutenir la Lutte pour la libération animale passe entre-autres par le développement d’une culture positive :
Une histoire en douze pages parue dans l’anthologie du Young American Comics « Wild Penny #6 » qui compare l’excursion d’une famille à un parc d’attraction au voyage d’un veau enlevé à sa mère pour être élevé dans l’environnement cruel d’une ferme industrielle et ensuite envoyé à l’abattoir. Republié dans Roots of Compassion Magazine #2 avec une interview de l’auteur.
Le Collectif Antispéciste de Brest se mobilise contre Mc Donald’s.
Comme d’autre fast foods, Mac Donald’s participe activement à l’enfermement et la mise à mort de millions d’animaux.
Ce que fait Mac Donald’s :
Plus de détails dans notre tract sur le sujet (version lecture écran / version à imprimer)
Vous doutez ? voici une liste de documents qui nous ont servi pour ce tract.